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Huis clos du Parti communiste chinois à Pékin

Une réunion des dirigeants du Parti communiste chinois (PCC), qualifiée d'"historique" par les médias d'Etat, s'est ouverte samedi à Pékin. L'objectif est de fixer un nouveau train de réformes économiques.

09 nov. 2013, 09:06
A child holds a Chinese national flag as he runs past a paramilitary policeman in front of a display depicting Xinjiang people on Tiananmen Square during the 205-member Central Committee's third annual plenum in Beijing Saturday, Nov. 9, 2013. Reform advocates are looking to China's leaders to launch a new era of change by giving entrepreneurs a bigger role in the state-dominated economy and farmers more control over land at a policymaking conference that opened Saturday. (AP Photo/Andy Wong)

Le plénum à huis clos des 376 membres du Comité central du Parti communiste chinois, le troisième de ce type depuis la transition il y a un an au sommet du régime, "a débuté" et durera jusqu'à mardi, a indiqué l'agence Chine nouvelle.

Les hauts responsables délibéreront sur "d'importantes questions concernant un approfondissement général des réformes", a-t-elle ajouté.

Le discret hôtel de la capitale, où il est supposé que le plénum se tient, était entouré samedi d'importantes forces de sécurité, à la fois uniforme et en civile, selon un photographe de l'AFP présent sur les lieux. On a pu voir pénétrer dans la résidence une longue série de berlines aux vitres teintées, tandis que la police contrôlait l'accès des automobiles à la route qui y menait.

Les deux premières séances plénières servent traditionnellement à désigner les dirigeants du Parti et de l'Etat, et la troisième à fixer les grandes lignes politiques et économiques. Avec parfois un impact décisif: c'est à cette occasion que Deng Xiaoping avait lancé en 1978 sa grande modernisation de l'économie chinoise.

Feuille de route très générale

Le président Xi Jinping et le Premier ministre Li Keqiang, en fonction depuis mars, ont affiché à de multiples reprises leur volonté de rééquilibrer la croissance de la seconde économie mondiale, pour la rendre moins dépendante des exportations et des investissements dans les infrastructures.

Les analystes s'attendent cependant à "une feuille de route" très générale des réformes, estimant que les détails et le calendrier précis ne seront dévoilés qu'ultérieurement, et que leur mise en oeuvre devrait rester très progressive.

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