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Guerre des versions autour d’un crash

Londres et Washington insistent sur la piste terroriste pour expliquer le drame de l’avion russe qui a coûté la vie à 224 personnes. Le Caire et Moscou préférent attendre les conclusions de l’enquête.

06 nov. 2015, 01:11
In this Russian Emergency Situations Ministry photo, made available on Monday, Nov. 2, 2015, Russian Emergency Ministry experts work at the crash site of a Russian passenger plane bound for St. Petersburg in Russia that crashed in Hassana, Egypt's Sinai Peninsula, on Monday, Nov. 2, 2015. A Russian cargo plane on Monday brought the first bodies of Russian victims home to St. Petersburg, from Egypt.(Russian Ministry for Emergency Situations photo via AP) Egypt Russian Plane Crash

Le Caire et Moscou nient, Londres et Washington insistent, et la thèse de l’attentat se précise. Pour les premiers, il faut attendre les conclusions de l’enquête et, jusqu’à preuve du contraire, il s’agit d’un crash. Les seconds n’apportent pas de preuve décisive, mais les Britanniques sont suffisamment sûrs d’eux pour maintenir les avions à destination du Royaume-Uni sur le tarmac de Charm el-Cheikh, en attendant l’arrivée de leurs propres experts.

De hauts responsables américains lâchent, comme les Britanniques, les mots «engin explosif». Et, plus encore, estiment que l’Etat islamique est impliqué dans l’attentat, grâce à des communications interceptées.

Un symbole du pays

L’organisation djihadiste bouscule Le Caire et Moscou. Trois déclarations en cinq jours et le même message: l’EI se félicite d’avoir provoqué le crash de l’avion et plastronne. «Prouvez qu’il ne s’agit pas de nous, et nous vous livrerons les détails de la manière dont l’avion est tombé, au...

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