Le Caire et Moscou nient, Londres et Washington insistent, et la thèse de l’attentat se précise. Pour les premiers, il faut attendre les conclusions de l’enquête et, jusqu’à preuve du contraire, il s’agit d’un crash. Les seconds n’apportent pas de preuve décisive, mais les Britanniques sont suffisamment sûrs d’eux pour maintenir les avions à destination du Royaume-Uni sur le tarmac de Charm el-Cheikh, en attendant l’arrivée de leurs propres experts.
De hauts responsables américains lâchent, comme les Britanniques, les mots «engin explosif». Et, plus encore, estiment que l’Etat islamiq...