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G20 à Hambourg: les grandes puissances se serrent la pince

Vendredi, le sommet du G20 a débuté dans une ambiance tendue. Les dirigeants des grandes puissances mondiales se sont succédé pour serrer la main à la chancelière allemande Angela Merkel.

07 juil. 2017, 12:17
Les dirigeants des grandes puissances ont été accueillis par Angela Merkel.

Les chefs d'Etat et de gouvernement du G20 sont arrivés vendredi matin au centre des Congrès ultrasécurisé d'Hambourg pour deux journées de discussions. Au vu des fortes tensions de ces derniers mois entre Washington et ses partenaires sur les questions du climat et du commerce, elles s'annoncent houleuses.

La première séance de travail sera consacrée à la lutte contre le terrorisme et son financement. Ce thème fait globalement consensus entre les représentants des 19 pays les plus riches de la planète et de l'Union européenne.

 

 

La tâche des diplomates, qui espéraient aboutir à une déclaration finale forte, s'annonce ardue avec la décision des Etats-Unis de sortir de l'accord de Paris sur le climat et la politique protectionniste défendue par Donald Trump.

Les négociations sur le climat et le commerce sont "très difficiles", souligne un diplomate, qui reconnaît qu'il ne sera pas facile de parvenir à un communiqué commun.

 

 

Carburants fossiles

Après avoir dépêché son haut conseiller économique à Washington pour d'ultimes tractations, Angela Merkel s'est entretenue avec Donald Trump jeudi soir, pendant une heure, dans un hôtel de Hambourg, à la veille du sommet.

 

 

Les deux dirigeants sont apparus souriants au début de cet entretien sur lequel très peu de détails ont filtré. La chancelière s'est limitée à assurer qu'elle "ferait tout ce qu'elle pourrait pour trouver des compromis."

Donald Trump a de son côté une nouvelle fois assuré, vendredi matin, qu'il se "battrait" pour défendre "les intérêts" de son pays, laissant présager des discussions longues et difficiles pour le reste de la journée.

Selon plusieurs sources au fait des discussions, les Etats-Unis feraient pression pour que les carburants fossiles soient mentionnés comme une alternative viable aux sources d'énergie propre, une demande à laquelle s'opposeraient les Européens.

 

 

Tête-à-tête Poutine-Trump

Au-delà des sujets inscrits à l'ordre du jour, la journée de vendredi sera également marquée, dans l'après-midi, par un premier tête-à-tête très attendu entre Donald Trump et le président russe Vladimir Poutine.

 

 

Les deux dirigeants, qui soutiennent des camps rivaux dans les conflits ukrainien et syrien, ont reconnu ces derniers mois par médias interposés que les relations entre leur deux pays étaient au plus bas et s'étaient dégradées, sous l'effet notamment de leurs désaccords diplomatiques.

Donald Trump rencontrera également en marge du sommet son homologue chinois Xi Jinping, qu'il a exhorté ces derniers jours, en termes plus ou moins diplomatiques, à user de son influence auprès de la Corée du Nord qui a procédé mercredi à un nouveau tir de missile.

 

 

Pour son premier G20, Emmanuel Macron s'entretiendra pour sa part au cours de la journée de vendredi avec le Premier ministre canadien Justin Trudeau et le président argentin Mauricio Macri dont le pays prendra la présidence du G20 l'année prochaine.

 

 

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