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François Hollande évoque un report des régionales en 2016

François Hollande a évoqué mardi la possibilité d'un report des régionales et départementales à 2016. Le président français souhaite attendre le nouveau découpage territorial que doit mettre en oeuvre son gouvernement.

06 mai 2014, 13:22
Pour le président français, seul le retour de la croissance pourra permettre une baisse du nombre de chômeurs.

François Hollande a suggéré mardi un report des élections régionales et départementales de 2015 à 2016. Il estime qu'il serait "intelligent" d'attendre le nouveau découpage territorial que doit mettre en oeuvre son gouvernement.

Le chef de l'Etat va consulter les "principaux chefs de partis politiques pour que nous puissions, pour les élections régionales et cantonales à venir, avoir un nouveau découpage pour les régions", a-t-il dit sur RMC Info et BFM TV.

M. Hollande a évoqué le nombre de "12 ou 11 régions", sur les 22 que compte actuellement la France métropolitaine. "La moitié, donc, pourrait être la bonne carte de notre territoire et pour les départements, je pense que les conseils généraux ont vécu", a-t-il ajouté.

"Une réforme majeure doit être portée. Il n'y a plus de temps à perdre. On verra alors qui sont les conservateurs et qui sont les réformateurs", a souligné François Hollande.

Dans son discours de politique générale le 8 avril, le Premier ministre Manuel Valls a annoncé une nouvelle carte intercommunale "au 1er janvier 2018", une réduction de moitié du nombre de régions d'ici au 1er janvier 2017 et un débat sur l'avenir des conseils départementaux.

Vives critiques

L'opposition de droite a dénoncé une volonté de "tripatouillage électoral". "Cela sous-entendrait donc que ces élections, il aurait peur de les perdre en 2015 et qu'il préfère les décaler à 2016: voilà ce que l'on entend du chef de l'Etat aujourd'hui", a commenté le président de l'UMP, Jean-François Copé, devant des journalistes. Il a réclamé un référendum en vue de ce "bing bang institutionnel".

La gauche de la gauche s'est dite elle aussi choquée. "Sans consultation aucune des Français, cette réforme sera entièrement le fait du Prince. Même la date des prochaines élections régionales est incertaine. Monsieur le monarque n'a pas encore décidé, sûrement!", s'insurge dans un communiqué Raquel Garrido, candidat du Front de gauche aux élections européennes en Ile-de-France.

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