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France: Jérôme Cahuzac affirme avoir rapatrié son argent non déclaré

Jérôme Cahuzac n'aurait plus d'argent non déclaré hors de France. C'est ce qu'a affirmé l'ex-ministre français du Budget dans les colonnes de la "La Dépêche du Midi"

19 mai 2013, 08:22
L'ex-ministre français du Budget Jérôme Cahuzac a déclaré avoir rapatrié en France l'argent qu'il détenait à l'étranger sans l'avoir déclaré.

L'ex-ministre français du Budget Jérôme Cahuzac a déclaré avoir rapatrié en France l'argent qu'il détenait à l'étranger sans l'avoir déclaré. Dans un entretien au quotidien toulousain La Dépêche du Midi, il annonce par ailleurs avoir renoncé à être candidat à la députation.

"Sachez que j'ai fait procéder au rapatriement des montants litigieux. Ils sont en France à la disposition de la justice. Je paierai ma dette. Et je ferai don du reliquat, s'il existe, à des oeuvres caritatives de l'arrondissement de Villeneuve", a déclaré M. Cahuzac, au quotidien.

M. Cahuzac a été contraint de démissionner du gouvernement français le 19 mars et d'avouer avoir détenu un compte bancaire en Suisse, transféré ensuite à Singapour. Cet aveu est survenu après des mois de dénégation. Il a ensuite annoncé sa démission de l'Assemblée nationale.

Dans une confession télévisée le 16 avril, il a indiqué que la somme placée à l'étranger s'élevait à 600'000 euros (environ 750'000 francs). Il l'a aussi déclaré ce montant aux magistrats enquêtant sur son compte bancaire à l'étranger.

Pas de législative partielle

Dans son interview à La Dépêche du Midi, M. Cahuzac a annoncé qu'il renonce à se présenter à l'élection législative partielle des 16 et 23 juin dans le département du Lot-et-Garonne, dans le sud-ouest de la France.

"Je ne serai pas candidat. J'espère que chacun comprendra et respectera ce choix douloureux et qui me fut bien difficile à faire", a expliqué l'ancien ministre socialiste au quotidien.

Soulagement

Cette annonce devrait susciter un soulagement considérable au Parti socialiste, où l'éventualité d'une candidature de M. Cahuzac faisait couler des sueurs froides.

Ce dernier signale avoir surtout craint "une campagne violemment haineuse avec un harcèlement médiatique incessant, rendant toutes les explications difficiles ou impossibles, compromettant ou gâchant le rendez-vous que j'espérais avec les électeurs".

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