Tanguy Verhoosel
Trois mois après l'arrivée au pouvoir, à Athènes, du leader du parti de gauche radical Syriza, Alexis Tsipras, les Européens sont à bout de patience. Hier, ils ont très fermement mis la Grèce en demeure de présenter un programme complet et cohérent de réformes si elle souhaite obtenir un nouveau prêt de ses créanciers, vital afin d'éviter la faillite.
"Un accord serait essentiellement dans l'intérêt d'Athènes", a tonné, hier, le Néerlandais Jeroen Dijsselbloem, le président des ministres des Finances de la zone euro. Sous-entendu: un "Grexit" du club de la monnaie unique n'est vraiment plus jugé catastrophique, même s'il n'est pas souhaité.
Espoir douché
A Riga, en Lettonie, les grands argentiers des Dix-Neuf ont douché l'espoir du premier ministre grec, Alexis Tsipras, de conclure avant la fin avril un "accord intérimaire" sur la poursuite du plan de sauvetage de son pays, à court de liquidités alors qu'il devra...