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Équateur: 155 tortues géantes repeuplent l’île de Santa Fe de l’archipel des Galapagos

Plus de 150 tortues géantes ont été relâchées afin de repeupler une île des Galapagos. Ces espèces s’ajoutent à près de 400 autres libérées au cours de ces dernières années. Ce programme de repeuplement devrait durer jusqu’en 2026.

01 mars 2019, 07:27
La mise en liberté de ces jeunes spécimens fait partie d'un programme de repeuplement de Santa Fe.

L’Equateur a relâché 155 tortues géantes Chelonoidis hoodensis dans l’île Santa Fe de l’archipel des Galapagos. Le Parc national des Galapagos (PNG) espère la repeupler après l’extinction d’une espèce similaire il y a plus de 150 ans, a-t-il annoncé jeudi.

La mise en liberté de ces jeunes spécimens, âgés d’une dizaine d’années et issus du centre d’élevage Fausto Llerena, fait partie d’un programme de repeuplement de Santa Fe, île de 24,7 km2 située au centre de l’archipel, avec une espèce similaire à la Chelonoidis spp, aujourd’hui disparue. L’espèce Chelonoidis hoodensis est à l’origine endémique de l’île Española.

 

 

«Les tortues libérées portent une micro-puce d’identification intradermique avec un numéro permanent afin de faciliter leur suivi», a précisé Jorge Carrion, directeur du PNG, selon un communiqué du parc. Ces 155 tortues s’ajoutent à 394 autres libérées les années précédentes. Le PNG et l’ONG Galapagos Conservancy entendent poursuivre ce programme de repeuplement de Santa Fe jusqu’en 2026.

 

 

Les tortues géantes libérées sur cette île sont des «ingénieures de l’écosystème» car elles contribuent à la dispersion des espèces végétales, a ajouté M. Carrion.

Classés à l’Unesco

Washington Tapia, directeur du programme de récupération des tortues géantes (GTRI) de Galapagos Conservancy, a rappelé que la première mise en liberté avait eu lieu en 2015. Ces animaux «ont entre 10 et 12 ans et ils devraient commencer à se reproduire dans les cinq à sept prochaines années», a précisé M. Tapia, selon le communiqué.

 

 

Les Galapagos, situées à plus de 1000 km au large de l’Equateur, sont classées au Patrimoine mondial de l’Unesco.

Les scientifiques considèrent que les tortues géantes sont arrivées dans l’archipel il y a trois ou quatre millions d’années et qu’elles ont été dispersées par les courants marins, créant des espèces différentes adaptées aux divers habitats des îles.

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