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«Encore pire que dans les Balkans»

Membre d’une commission d’enquête de l’ONU, Carla Del Ponte est prête à rencontrer Bachar al-Assad, négocier avec lui et instaurer un Tribunal international.

08 févr. 2016, 00:42
Carla del Ponte, Member of the Commission of Inquiry on the Syrian Arab Republic, speaks during a press conference about the launch of latest report by the Commission of Inquiry on the Syrian Arab Republic to the Human Rights Council, at the European headquarters of the United Nations, in Geneva, Switzerland, Thursday, September 03, 2015. (KEYSTONE/Martial Trezzini) UNO SCHWEIZ MENSCHENRECHTSRAT SYRIEN KONFLIKT

De passage à Zurich, Carla Del Ponte, ancienne procureure de la Confédération (1994 -1999) et ancienne procureure des Tribunaux internationaux sur l’ex-Yougoslavie et le Rwanda (1999-2007), continue à dénoncer l’impunité dont jouissent les criminels de guerre en Syrie. Elle tire des parallèles avec la guerre en ex-Yougoslavie, en insistant sur une différence macabre: les crimes dont la population syrienne est victime sont encore pires. Interview.

Depuis 2012, vous êtes membre de la Commission d’enquête de l’ONU sur les violations des droits de l’homme en Syrie, un mandat bénévole qui devait durer six mois. Allez-vous vous représenter en mars, lors du prochain renouvellement annuel de votre mandat?

Oui, il le faut. Notre prochain rapport, le onzième, sera présenté devant le Conseil des droits humains en mars. Mais la justice n’intéresse personne. Il faut absolument négocier avec le président actuel, comme la communauté internationale l’a fait avec Slobodan Milosevic lors de la...

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