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En 2009, le chanteur Alain Bashung disparaît

Petits ou grands, de nombreux événements ont marqué la région, la Suisse, le monde. Nous les remettons au goût du jour grâce à nos archives. Ce dimanche, nous revenons sur la disparition du chanteur français Alain Bashung en 2009.

15 mars 2020, 10:00
Alain Bashung lors du Paléo Festival en juillet 2008.

«Alain Bashung est décédé samedi soir à Paris, des suites d’un cancer du poumon qu’il n’avait d’ailleurs jamais cherché à cacher à son public», lit-on dans «L’Express» et «L’Impartial» du lundi 16 mars 2009. «Ce géant de la chanson française aura réussi durant toute sa carrière à séduire un vaste public avec des disques qui n’hésitaient souvent pas à mener d’ambitieuses recherches musicales.»

En savoir plus: Les archives de nos journaux

Né en 1947, de condition modeste, Bashung avait commencé sa carrière en 1966, enchaînant les 45 tours sans parvenir à accéder à la notoriété jusqu’au titre «Gaby, oh Gaby» qui le propulse en haut des charts en 1980. Un an plus tard, le titre «Vertige de l’amour» confirme son talent et conforte sa place à part dans le paysage du rock français, entre succès commercial et exigence artistique.

«Sa collaboration avec Serge Gainsbourg ou les auteurs Boris Bergman puis Jean Fauque a débouché sur des albums salués par la critique et régulièrement marqués par des hits comme «SOS Amor», «Osez Joséphine» ou «Madame Rêve». Pour son dernier album, il s’était entouré de nombreux collaborateurs comme Gérard Manset, Gaëtan Roussel ou Arman Méliès», rappelle la presse neuchâteloise.

Il résumait sa carrière en déclarant, en 2002, qu’il n’avait jamais eu peur d’être «un bâtard en musique», et que son style s’était affirmé sur la longueur. «Je dois avoir quelque chose d’oriental», précisait-il.

Alain Bashung a été une source d’inspiration pour beaucoup d’artistes, mais une source, relevait l’auteur-compositeur-interprète Miossec, que l’on ne peut pas copier.

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