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Emploi fictif pour Penelope Fillon?

L’affaire pourrait handicaper le député de Paris dans sa marche vers l’Elysée.

26 janv. 2017, 01:05
epa05748679 (FILE) - A file photo dated 13 June 2008 showing then French premier Francois Fillon and his wife Penelope Clarke arrive to participate in the working dinner at Elysee Palace, in Paris, France. French and international media reports on 25 January 2017 state French Republican party presidential election candidate Francois Fillon has become under pressure to explain the previous employment of his wife as parliamentary aide while he was a MP and to give details of the work she did. French MPs are allowed to employ family members as aides.  EPA/HORACIO VILLALOBOS (FILE) FRANCE PEOPLE FILLON

«Je vois que la séquence des boules puantes est ouverte.» Ainsi François Fillon a-t-il réagi, hier matin, aux accusations du «Canard enchaîné» concernant un possible emploi fictif dont aurait bénéficié son épouse, Penelope. Pourtant, bien davantage qu’une simple boule puante, le «Penelopegate», comme la presse française l’a aussitôt dénommé, est une affaire qui risque d’empoisonner toute la campagne présidentielle du député de Paris.

Les accusations du «Canard» sont particulièrement graves: la femme du candidat des Républicains aurait été rémunérée pendant huit ans en tant qu’attachée parlementaire de son époux – puis de son suppléant, Marc Joulaud –, pour un montant total de 500 000 euros. En soit, la pratique consistant pour un parlementaire à employer un proche ou un membre de sa famille n’est pas interdite. Elle est même particulièrement développée en France: selon une enquête de Mediapart datant de 2014, l’Assemblée nationale avait rémunéré cette année-là 52 épouses, 28...

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