«Je vois que la séquence des boules puantes est ouverte.» Ainsi François Fillon a-t-il réagi, hier matin, aux accusations du «Canard enchaîné» concernant un possible emploi fictif dont aurait bénéficié son épouse, Penelope. Pourtant, bien davantage qu’une simple boule puante, le «Penelopegate», comme la presse française l’a aussitôt dénommé, est une affaire qui risque d’empoisonner toute la campagne présidentielle du député de Paris.
Les accusations du «Canard» sont particulièrement graves: la femme du candidat des Républicains aurait été rémunérée pendant huit ans en tant qu’attachée parlement...