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Elue tuée en Espagne: un jeune est inculpé pour "apologie d'assassinat"

Pour avoir publié des messages sur un réseau social exprimant son accord avec l'assassinat, un jeune homme de 19 ans a été inculpé pour "apologie d'assassinat" de personnalités politiques, à Valence en Espagne. L'inculpation intervient après le meurtre d'une élue du Parti populaire à Leon.

16 mai 2014, 14:59
Un jeune de 19 ans a été inculpé vendredi à Valence "d'apologie d'assassinats" de personnalités politiques. Cette inculpation intervient après le meurtre lundi en Espagne d'une responsable du Parti populaire.

Un jeune de 19 ans a été inculpé vendredi à Valence "d'apologie d'assassinats" de personnalités politiques, a annoncé la justice. Cette inculpation intervient après le meurtre en Espagne d'une responsable du Parti populaire (PP, au pouvoir).

Le jeune inculpé avait été arrêté jeudi dans la commune de Tavernes de la Valldigna, dans la province de Valence, "pour la publication de messages sur un réseau social exprimant son accord avec l'assassinat" d'Isabel Carrasco, selon la Garde civile.

"Isabel CarrasKO", "tuons les tous", font partie des phrases qui lui sont attribuées. "Qu'on me les place l'un à côté de l'autre et qu'on me donne un AK-47 et tu verras comment j'en termine avec tous ces fils de putes facistes de merde", a-t-il écrit, toujours selon la Garde

Une autre personne a été entendue par la police à Jerez de la Frontera, en Andalousie, pour avoir diffusé "une vidéo au contenu humiliant" sur Youtube vis-à-vis de la présidente de la province de Leon, dans le nord du pays, Isabel Carrasco. Cette personne sera ultérieurement convoquée devant un juge, a affirmé une porte-parole de la police.

Prendre des mesures

Si l'assassinat lundi d'Isabel Carrasco, également présidente du Parti populaire de Leon, a donné lieu à des hommages sur les réseaux sociaux, il a également provoqué une vague d'insultes visant cette élue controversée et le monde politique "corrompu" en Espagne, au point que les autorités ont annoncé vouloir prendre des mesures.

Mercredi, le ministre espagnol de l'Intérieur Jorge Fernandez Diaz a annoncé l'ouverture d'une enquête sur les messages d'injures qui ont circulé après la mort de l'élue, affichant sa volonté de poursuivre toute "apologie du crime et incitation à la haine" sur les réseaux sociaux.

Le député de gauche Gaspar Llamarzares a, lui, dénoncé "une tentative de manipulation" du gouvernement pour limiter la liberté d'expression, s'opposant à toute "chasse aux sorcières" sur les réseaux sociaux.

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