Il y a une année, des journalistes invités dans le Xinjiang en pleines fêtes musulmanes ont eu droit à un condensé de folklore entre danses, cérémonies et visite de villes touristiques comme Kashgar. But de cette opération Potemkine: mettre en vitrine la vitalité des traditions culturelles et religieuses dans cette région autonome cadenassée par le régime.
Pas un mot sur ce qui se passait en coulisses: une politique d’assimilation, d’exploitation et d’internement menée à grande échelle à l’encontre des Ouïgours, Kazakhes et autres minorités turcophones.
Cette visite a pour but d’engager un dialogue avec les autorités chinoises sur une série de questions nationales, régionales et internationales relatives aux droits de l’homme.
Un porte-parole du Haut commissariat des Nations Unies pour les droits de l’homme
A quel Xinjiang Michelle Bachelet aura-t-elle accès la semaine prochaine? La Haute commissaire des Nations Unies pour les droits de l’homme (HCDH) se rendra en...