Branle-bas de combat à l’extrême droite. Le camp des «nationaux», comme l’appelle Marine Le Pen, a amorcé, la semaine passée, un grand chamboule-tout, voué à lui permettre de remporter la présidentielle de 2022. A la manœuvre, Marine Le Pen, qui, malgré son échec cuisant de 2017, estime n’avoir pas dit son dernier mot. La députée du Pas-de-Calais a lancé, il y a quelques mois, une grande opération «refondation», qui a abouti, ce week-end, à un premier résultat: le changement de nom du parti. Exit le «Front national», le mouvement s’appellera désormais «Rassemblement national».
Une évolution qu...