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Dreamliner 787: ANA annule 379 vols

La compagnie japonaise All Nippon Airways (ANA) devrait annoncer l'annulation de 379 vols de B-787 Dreamliner en février. Cela porte à 82'000 le nombre de voyageurs concernés depuis le 16 janvier.

26 janv. 2013, 09:50
Sur décision de l'autorité américaine de la sécurité aérienne (FAA) tous les Boeing 787 Dreamliner sont interdits de vol dans le monde.

La compagnie japonaise All Nippon Airways (ANA) devrait annoncer prochainement l'annulation de 379 vols de B-787 pour février, selon des médias. ANA a déjà procédé à plusieurs centaines d'annulation depuis le 16 janvier suite à l'interdiction d'exploitation de ces avions.

Ces appareils n'ont plus le droit de décoller en attendant que la sûreté de leur batterie et du système électrique soit garantie. La décision fait suite à deux graves incidents survenus au Japon et aux Etats-unis.

Ces nouvelles suppressions de liaisons affecteront près de 24'800 passagers en février. Cela porte à 82'000 voyageurs concernés depuis le 16 janvier, selon l'agence Kyodo.

Les annulations d'ANA pour le mois prochain toucheront 245 vols intérieurs et 134 vols vers l'étranger. ANA dessert avec des Boeing 747 une dizaine de routes internationales dont Tokyo-San Jose, Tokyo-Pékin, Tokyo-Seattle, Tokyo-Séoul et Tokyo-Francfort.

ANA, qui fut la compagnie de lancement du 787, avait reçu fin 2011 le premier exemplaire des 66 commandés. Avec 17 unités à ses couleurs, c'est à l'heure actuelle la compagnie qui en possède le plus au monde (un tiers de la flotte de 50 à ce jour livrée). Elle est contrainte à des annulations, faute de disposer de suffisamment d'appareils de remplacement.

Manque à gagner

Le manque à gagner risque de se répercuter sur ses résultats financiers et sa stratégie centrée autour de l'exploitation extensive de ce nouvel avion. Ce d'autant que Boeing en a aussi suspendu la livraison jusqu'à ce que soit élucidé le problème de batterie. Les enquêtes pourraient exiger plusieurs mois.

Les autorités japonaises et américaines s'emploient depuis plus d'une semaine à analyser la batterie de l'avion et le système électrique, sans pour le moment avoir réussi à préciser la cause exacte de la surchauffe.

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