Un double attentat visant la police a fait hier au moins un mort et huit blessés à Tunis. Ces attaques font ressurgir le spectre de la violence dans le pays, à l’ouverture de la saison touristique et à quelques mois d’échéances électorales.
Peu après les attentats, la présidence de la République tunisienne a indiqué que le président Béji Caïd Essebsi, 92 ans, a été hospitalisé après avoir fait un «grave» malaise.
Sur la principale avenue de Tunis, l’avenue Habib Bourguiba, un kamikaze a visé un véhicule de police en milieu de matinée, blessant trois civils et deux policiers, selon un premier bilan du ministère de l’Intérieur. L’un des policiers est décédé de ses blessures, a ensuite précisé le ministère.
Il s’agit du premier attentat dans la capitale depuis celui perpétré le 30 octobre, également sur l’avenue Bourguiba, par une femme kamikaze, qui avait fait au moins 26 blessés.
Des morceaux...