Adéfaut de pouvoir s’y soustraire, Donald Trump paraît décidé à consolider son image de trouble-fête au G7. Au moment de s’envoler pour le Canada, hier matin, il a ajouté un sujet de contentieux à ceux qui l’opposent déjà à ses alliés européens, leur suggérant de réintégrer la Russie au sommet annuel des nations industrialisées. Vladimir Poutine en a été banni après l’invasion de l’Ukraine et l’annexion de la Crimée, en 2014. «Pourquoi avons-nous cette réunion sans la Russie?», a-t-il lancé.
Calibrée pour dévaluer un peu plus le G7, cette saillie s’ajoute à une passe d’armes avec ses homologues canadien et français. Devant la presse, jeudi, Justin Trudeau a promis de dire à Trump ce qu’il pense de ses droits de douane sur l’acier et l’aluminium «de manière directe et franche. J’ai toujours défendu les intérêts canadiens et souligné nos désaccords, mais dans un contexte poli et cordial», a-t-il déclaré....