Le Sénat brésilien a ouvert, hier, une session historique au cours de laquelle il devrait écarter du pouvoir la présidente Dilma Rousseff, 68 ans. Accusée de maquillage des comptes publics, elle devait, dans la nuit, être soumise à un procès en destitution.
L’impopulaire présidente de gauche devrait donc tomber avant la fin de son deuxième mandat, victime de ce qu’elle nomme un «coup d’Etat» institutionnel. La justice a douché en début d’après-midi l’un des derniers espoirs de cette ancienne guérillera torturée sous la dictature militaire.
Un juge du Tribunal suprême a rejeté un recours présenté...