Depuis le 26 mai dernier, tous les djihadistes français récemment transférés de Syrie et jugés devant le tribunal antiterroriste de Bagdad ont écopé de la peine capitale. Une situation dénoncée par leurs familles et leurs avocats, et qui met les autorités françaises sous pression.
«On peut regretter que la justice irakienne soit expéditive. Mais on ne peut empêcher l’Irak, dès lors qu’on reconnaît son système judiciaire, d’exercer la justice sur son territoire», estime de son côté Gilles Kepel. Politologue, spécialiste de l’islam et des pays arabes, ce dernier est directeur de la chai...