La censure qui pesait sur les médias depuis près d'un demi-siècle en Birmanie a été abolie hier.
Le département de l'enregistrement et de la surveillance de la presse du Ministère de l'information a en effet annoncé "autoriser les journaux dans la catégorie politique et religion à publier sans envoyer au préalable leurs brouillons" .
Une décision majeure saluée par Reporters sans frontières qui classait jusqu'à présent le pays 169e sur 179 en matière de liberté de la presse.
L'organisation reste néanmoins prudente et affirme vouloir veiller à ce "qu'aucune autre forme de censure, par des mesures inappropriées après publication, ne soit mise en oeuvre" . Car, même si plusieurs journalistes détenus ont récemment été libérés, les médias restent néanmoins sujets à des représailles a posteriori en cas d'informations qui "portent atteinte à la stabilité de l'Etat" , a estimé Nyein Nyein Naing, directeur de l'hebdomadaire birman "7 Day News".
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