Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Des commandos de djihadistes ont quitté la Syrie pour venir frapper la Belgique et la France

Selon le quotidien belge "La Dernière Heure", qui s'est procuré des notes internes des services secrets belges, des commandos de djihadistes auraient quitté la Syrie il y a 10 jours pour venir en Europe et commettre des attentats. Ils viseraient en priorité la Belgique et la France.

15 juin 2016, 11:52
/ Màj. le 15 juin 2016 à 12:02
Les islamistes viseraient la Belgique et la France.

Un message d'alerte antiterroriste a été transmis à la police belge. Il indique que des djihadistes du groupe Etat islamique (EI) auraient quitté la Syrie au début du mois pour commettre des attentats en Belgique et en France, a déclaré mercredi une source proche des services de sécurité.

Le Centre de crise belge a également fait état de cette alerte. Il ne prévoit cependant pas pour le moment de relever le niveau d'alerte en Belgique à son stade le plus élevé, a dit un porte-parole.

Selon "La Dernière heure", un message d'alerte transmis à la police indique que les "combattants auraient quitté la Syrie il y a environ une semaine et demie afin de rejoindre l'Europe via la Turquie et la Grèce, en bateau, sans passeport". Le message ne précise pas la date exacte de leur éventuel départ. Le journal belge est le premier à avoir rapporté l'information.

"Ces personnes se sépareraient en deux groupes, l'un pour la Belgique, l'autre pour la France, afin d'aller commettre des attentats par groupe de deux", ajoute le message. Il ajoute également que "ces personnes seraient déjà en possession de l'armement nécessaire et leur action serait imminente".

Pour autant, la Belgique n'a pas relevé son niveau de menace qui reste à 3 sur 4. L'Organe de coordination pour l'analyse de la menace relativise d'ailleurs la note parue dans la presse belge qui n'est pas, selon elle, "contextualisée", comme le rapporte la RTBF. "Le niveau de la menace est défini sur la base de renseignements analysés et contextualisés. Les informations dont il est aujourd'hui question dans certains médias, constituent des informations non contextualisées et n'ont, en tant que telles, aucun impact direct sur le niveau de la menace actuel."

Votre publicité ici avec IMPACT_medias