Seul un petit nombre de personnes condamnées pour violations des droits de l'homme sous la dictature d'Augusto Pinochet (1973-1990) au Chili ont effectivement purgé leur peine. Ce constat émane du groupe de travail de l'ONU sur les disparitions forcées. "Très peu parmi les tortionnaires condamnés à des peines de prison ferme purgent effectivement leur peine, du fait de la légèreté des peines ou des avantages qui leur sont accordés", a dénoncé mardi le groupe dans un communiqué publié à l'issue d'une visite entamée le 13 août à Santiago.
Les experts onusiens ont par ailleurs fustigé en bloc "la lenteur des processus judiciaires, le maintien de la juridiction militaire y compris pour des affaires actuelles de violations des droits de l'homme, l'absence de délit propre de disparition forcée et l'absence d'un plan national de recherche de personnes disparues".
Progrès constatés
Les experts ont en revanche salué le fait que "depuis le...