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Cuba prête à basculer dans l’après-Castro

Raul Castro doit quitter la présidence cubaine aujourd’hui. Il gardera toutefois la main sur les leviers du pouvoir.

18 avr. 2018, 00:01
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Au crépuscule de la présidence de Raul Castro, l’heure n’est pas à la fièvre électorale. Dans le quartier populeux havanais du Cerro, quelques anciens d’Angola, venus acheter le «Granma», le quotidien officiel du Parti communiste cubain, ne décolèrent pas. Leurs préoccupations? La Syrie. «Ces gens, Trump (réd: prononcé «Troumpe»), Emmanuel Macron et celle d’Angleterre, sont des cochons. Il faut envoyer un missile sur Washington», vocifère Abelardo, ancien artilleur dans l’enclave de Cabinda, en Angola, lors de la guerre que les Cubains y ont menée entre 1975 et 1989.

Son acolyte, un colosse édenté, en est sûr: «Les armes chimiques? Ce sont des mensonges. Les Américains ont tout inventé, comme en Irak.» Après avoir dénoncé l’Occident à qui mieux mieux, la tension retombe un temps et Nelson, 80 ans, longtemps technicien d’une fabrique de tabac, donne ses pronostics pour la succession annoncée de Raul Castro: «J’ai deux candidats en tête....

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