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Button et Brawn GP intouchables

Jenson Button (Brawn GP) semble imbattable en ce début de saison. Déjà victorieux en Australie et en Malaisie, le Britannique a remporté de main de maître le Grand Prix de Bahreïn. Sébastien Buemi (Toro Rosso-Ferrari) a dû se contenter de la 17e place.

27 avr. 2009, 09:57

Parti de la 4e place sur la grille de départ, Button a profité de la science tactique de Ross Brawn, directeur technique et copropriétaire de l'ex-écurie Honda, pour se jouer des Toyota parties, elles, en première ligne. Au final, il a devancé Sebastian Vettel (All /Red Bull-Renault) et Jarno Trulli (It /Toyota). Il prend ainsi ses aises en tête du championnat du monde, avec douze unités de mieux que son coéquipier Rubens Barrichello (Bré), 5e à Bahreïn.

La Brawn GP est bien la meilleure voiture actuellement en lice. Malgré les diffuseurs tant décriés qui ont fleuri sur les monoplaces de la concurrence, elles se sont montrées une nouvelle fois largement plus performantes. Même si Button avait le triomphe moyennement modeste, affirmant que «nous n'étions pas aussi supérieurs que les courses précédentes. Cette fois, nous avons dû travailler deux fois plus.»

Les Toyota peuvent se mordre les doigts d'être passées à côté de leur course, elles qui avaient une occasion en or de remporter le premier GP de l'histoire du constructeur japonais. Le relais initial trop court des bolides nippons aura au final été un handicap insurmontable. Mais avec des performances aux essais plus qu'intéressantes et un budget parmi les plus élevés du plateau, cette saison sera sans doute la bonne pour Timo Glock (All) et Trulli.

Qualifié en 8e ligne, Sébastien Buemi a connu une course bien terne. Coincée dans les échappements de la Force India d'Adrian Sutil, sa Toro Rosso a eu tendance à surchauffer dans la fournaise locale (35 degrés). «La chaleur ne m'a jamais inquiété», a-t-il assuré. «J'ai donné mon maximum du début à la fin.»

Le Suisse n'a jamais pu se défaire de l'Allemand et il a terminé au 17e rang. Une fois n'est pas coutume, l'Aiglon a perdu son duel à distance avec son coéquipier Sébastien Bourdais, le Français ayant pris la 13e place. «Je ne suis pas content de mon week-end, mais c'est fini et cela restera comme une bonne expérience», a lancé le Vaudois. «J'ai manqué mon départ et j'ai été incapable d'attaquer, tant ma voiture glissait.»

Si Ferrari a péniblement sauvé l'honneur grâce à la 6e place de Kimi Räikkönen (Fin) à plus de 42 secondes du vainqueur, Felipe Massa a, de son côté, sombré encore une fois. Quatorzième à plus d'un tour, le vice-champion du monde est à l'agonie. La «Scuderia» devra mettre les bouchées doubles pour retrouver au plus vite de la compétitivité, afin de ne pas vivre l'une des saisons les plus noires de son histoire.

La marque au cheval cabré n'est pas la seule écurie de pointe à être dans le doute. Respectivement 18e et 19e, les BMW-Sauber de Robert Kubica et Nick Heidfeld sont bien loin du compte, elles qui escomptaient jouer le titre mondial cette année. «Nous savions que ce week-end s'annonçait difficile. De plus, les pilotes ont subi deux collisions tôt dans l'épreuve. Elles nous ont coûté cher», s'est plaint Mario Theissen, le directeur technique de l'écurie d'Hinwil. «Maintenant, nous nous focalisons sur Barcelone, où nous disposerons d'un nouveau package aérodynamique.» /si

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