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Bruxelles et Budapest se crêpent le chignon

La Commission européenne conteste la légalité de la nouvelle loi hongroise sur les universités. Viktor Orban a aussitôt contre-attaqué.

27 avr. 2017, 01:56
epa05928939 Hungarian Prime Minister Viktor Orban at the start of a mini plenary session of the European parliament in Brussels, Belgium, 26 April 2016. The session will focus on the political situation in Hungary, including legislative measures that could force the closure of the Central European University in Budapest.  EPA/OLIVIER HOSLET BELGIUM EUROPEAN PARLIAMENT HUNGARY

La Commission européenne a déterré, hier, la hache de guerre contre la Hongrie, qu’elle accuse de battre en brèche le droit et les valeurs de l’Union européenne.

L’exécutif communautaire a lancé une très officielle procédure d’infraction, qui pourrait se terminer la Cour de justice de l’UE et se solder par de lourdes sanctions financières, en raison de la nouvelle loi sur l’enseignement supérieur que la Hongrie a adoptée le 4 avril.

L’exécutif européen juge cette réglementation taillée sur mesure pour empêcher la renommée Université d’Europe centrale (CEU) de poursuivre ses activités à Budapest. Cet établissement a été fondé (en 1991) et est financé par le milliardaire américain George Soros, d’origine hongroise. Ce dernier n’a jamais caché son aversion pour les dérives autoritaristes du premier ministre hongrois, Viktor Orban.

Cette loi imposerait notamment à la CEU l’obligation de créer un campus aux Etats-Unis, où elle a son siège, avant d’obtenir une...

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