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Brexit: Londres activera l'article 50 lorsqu'elle sera prête

Londres n'activera l'article 50 pour quitter l'UE qu'au moment opportun, a prévenu lundi le ministre britannique des Finances George Osborne. "Nous ne devrions le faire que lorsque nous aurons une vision claire des nouveaux arrangements recherchés avec nos voisins européens".

27 juin 2016, 12:11
George Osborne s'exprimait lors de sa première intervention télévisée depuis la décision des Britanniques de quitter l'UE.

Le ministre britannique des Finances George Osborne a prévenu lundi que le Royaume-Uni n'activera l'article 50 pour quitter l'UE qu'au moment opportun. Pour lui, l'économie britannique est prête à affronter les turbulences provoquées par la décision de quitter l'Union, alors qu'une entreprise sur quatre veut geler les embauches.

"Le Royaume-Uni seul peut activer l'article 50. De mon point de vue, nous ne devrions le faire que lorsque nous aurons une vision claire des nouveaux arrangements recherchés avec nos voisins européens", a déclaré M. Osborne. Il s'exprimait lors de sa première intervention télévisée depuis la décision des Britanniques de quitter l'UE.

Il a souligné que le Premier ministre avait donné "du temps" au pays "en repoussant l'activation de l'article 50 jusqu'à ce qu'il y ait un nouveau Premier ministre cet automne".

"Economie robuste"

Le chancelier de l'Échiquier a parlé avant l'ouverture des marchés européens pour assurer que "la Grande-Bretagne est dans une position solide pour faire face à ce que l'avenir lui réserve".

Après six ans de politique conservatrice marquée par une cure d'austérité, il a jugé que l'économie était en bien meilleure situation, avec une croissance solide, des banques bien capitalisées et un déficit budgétaire réduit. "Notre économie est plus robuste pour affronter les défis auxquels notre pays fait face", a-t-il souligné. Cela alors qu'il avait prédit une récession en cas de Brexit.

Le responsable conservateur, qui avait fait campagne pour le maintien dans l'UE, est resté évasif sur le budget d'urgence qu'il avait promis en cas de Brexit.

Livre sous pression

La Bourse de Londres semblait de son côté quelque peu rassurée, ne reculant que de 1,36% lundi matin vers 08H45 GMT. Mais cela cachait de fortes disparités, la compagnie aérienne EasyJet chutant par exemple de 16%, et la banque RBS plongeant de 15%.

La livre sterling, après un plongeon historique vendredi, était de nouveau sous pression lundi matin et continuait de perdre du terrain face à l'euro et au dollar. L'obligation souveraine britannique à 10 ans était à l'inverse très recherchée par les investisseurs en quête de placements sûrs.

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