Possibilité d’activer un «frein d’urgence» destiné à décourager les Européens de s’installer au Royaume-Uni, octroi aux Parlements nationaux du droit d’opposer un «carton rouge» à une proposition législative de la Commission, etc.: Bruxelles est prêt à faire d’importantes concessions à Londres en vue d’éviter un «Brexit» de l’UE. La partie, toutefois, est loin d’être gagnée d’avance.
Le premier ministre britannique, David Cameron, s’est engagé à organiser avant la fin de 2017 – on parle désormais du 23 juin 2016 – un référendum sur le maintien de l’appartenance de son pays à l’Union. Dans l’espoir de faire pencher la balance du côté du «oui», il a exigé que l’UE s’engage auparavant à lancer certaines réformes.
Compromis global
Le Polonais Donald Tusk, le président du Conseil européen, l’enceinte qui réunit les chefs d’Etat ou de gouvernement du club communautaire, a répondu hier à cette requête, en mettant sur la table une proposition...