L'ancien joueur de tennis Boris Becker se mariera vendredi à Saint-Moritz. Agé de 41 ans, «Boum-boum» épousera son amie Sharlely «Lilly» Kerssenberg, de neuf ans sa cadette. L'Allemand a vendu les droits télévisés de l'événement à la chaîne privée RTL.
Pour cette raison, le mystère plane sur les festivités. La cérémonie devrait néanmoins se tenir à la chapelle Regina Pacis, sur le coteau de la Suvretta où la jet-set passe ses vacances dans des demeures de luxe. La soirée se poursuivra dans un cinq-étoiles de la place, le Badrutt's Palace.
Là aussi, on se heurte à un mur du silence. Eva Reinecke, la cheffe des relations publiques du palace, a quand même divulgué qu'il y aura quelque 200 invités, une belle affaire pour la station tout juste avant le début de la saison.
Peut-être blasée par les nombreux événements de célébrités à Saint-Moritz, la population ne semble guère passionnée par l'événement, confirme Reto Stifel, rédacteur en chef du journal local «Engadiner Post /Posta Ladina».
Il sera d'ailleurs difficile pour les curieux de voir passer la mariée et sa vedette de mari. Les mesures de sécurité seront importantes, a confié la responsable de la communication de la société de Boris Becker à Baar.
Le triple vainqueur de Wimbledon, divorcé depuis 2002, a en effet créé cette société qui gère ses droits et ceux d'autres sportifs et artistes en 2003. Il venait alors de quitter sa villa de Munich où il a par ailleurs connu des problèmes avec le fisc.
Il a été condamné pour fraude fiscale à une peine de deux ans de prison avec sursis. Il a aussi dû payer une amende de 300 000 euros et verser 200 000 euros à des uvres caritatives. «Les charges fiscales raisonnables» sur sol helvétique ont aussi fait pencher la balance pour la Suisse, concédait à l'époque son associé Hans-Dieter Cleven. Non sans remarquer que la Suisse est un site idéal pour une personnalité active au niveau international. /ats