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«Bonheur obligatoire», l’air du temps de Stéphane Devaux

Un maire français a décrété le bonheur obligatoire par arrêté municipal, Stéphane Devaux s’en réjouit… un peu!

21 sept. 2019, 05:30
AirDutemps-StephaneDevaux

Eh ben voilà, c’est pas plus compliqué que ça, il suffisait d’y penser. Décréter le bonheur obligatoire, par arrêté municipal. C’est parce qu’il en avait marre de cette morosité plombant l’ambiance que le maire – sans étiquette – des Essarts-en-Bocage, au cœur de la Vendée a pris cette décision. Mais aussi, parce qu’il a un certain sens du marketing, le bougre, pour promouvoir un festival de musique opportunément baptisé «Ville en joie». Un festival de chansons à boire? L’histoire ne le dit pas…

Ce que l’Agence France Presse, qui rapporte cette décision, ne révèle pas non plus, c’est le catalogue des mesures répressives mises en place par ce magistrat partisan de l’humeur badine. Quelle sanction pour une moue dubitative? Un rictus de contrariété? Un chapelet de jurons digne de Haddock? Et celui qui tire vraiment la tronche, il finit la journée au cachot? Avec l’obligation d’écouter tout Patrick Sébastien en boucle?

Après tout, pourquoi pas. Et tant qu’on y est, bannissons les musiques tristes qui vous refilent le blues, les histoires d’amour qui se finissent mal et les polars avec plein de serial killers.

Mais allons jusqu’au bout et évitons une justice à deux vitesses. Epinglons tout le monde. Au hasard, les auteurs de tweets incendiaires, les orateurs attiseurs de haine, les va-t-en-guerre au poing levé, les bâtisseurs de murs, les anti-migrants, les anti-autres, les anti-tout…

Sûr que si on les attrapait tous la main dans le sac, il y en a quelques-uns qui se prendraient perpét’.  Et ça nous rendrait sûrement plus heureux.
 

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