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Beyrouth accuse Ryad de détenir son premier ministre

Le gouvernement saoudien est directement visé par le président libanais Michel Aoun.

16 nov. 2017, 01:15

Le président libanais Michel Aoun a durci le ton hier contre l’Arabie saoudite. Il l’a accusée de détenir le premier ministre Saad Hariri.

Ce dernier n’est pas rentré au Liban depuis l’annonce surprise de sa démission le 4 novembre, de Ryad, prenant de court son pays et l’ensemble de la communauté internationale. Sa liberté de mouvement fait l’objet d’intenses spéculations, même si le dirigeant libanais assure être «libre» et prêt à rentrer.

«Rien ne justifie l’absence de Saad Hariri»

Le président Aoun a refusé d’accepter sa démission tant que Saad Hariri, qui possède les nationalités libanaise et saoudienne, ne sera pas rentré au Liban pour exposer les motifs de sa décision. Hier, il est allé un peu plus loin dans les accusations que la classe politique libanaise porte contre l’Arabie saoudite, qui dément retenir Saad Hariri contre son gré.

«Nous n’accepterons pas qu’il reste pris en otage pour une raison...

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