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Bangladesh: le bilan atteint désormais 1125 morts

L'horreur ne finit plus au Bangladesh. Les secouristes ont découvert de nouveaux cadavres dans les décombres d'une usine de textile, portant à 1125 morts le nombre de victimes. Vendredi, une survivante avait été retrouvée après 17 jours.

12 mai 2013, 11:20
Le bilan de l'effondrement atteint maintenant 1125 morts.

Le bilan du tragique effondrement d'un immeuble du secteur textile au Bangladesh le mois dernier s'est alourdi à 1.125 morts dimanche après la découverte de 15 nouveaux cadavres dans les décombres, a-t-on annoncé de source officielle.

Les opérations de déblaiement vont se poursuivre dans les jours à venir et le bilan encore provisoire devrait s'aggraver, a indiqué à l'AFP le vice-préfet de Dacca, Zillur Chowdhury.

Plus de 3000 ouvriers parfois payés moins de 30 euros par mois confectionnaient de l'habillement, notamment pour les marques britannique Primark (Associated British Foods) et espagnole Mango, lorsque le Rana Plaza, un immeuble de huit niveaux, s'est affaissé le 24 avril à Savar, dans la banlieue de Dacca.

On ignore le nombre de personnes ayant échappé à la catastrophe. La dernière survivante, une jeune couturière de 18 ans, Reshma Islam, a été extraite vendredi des ruines après avoir passé 17 jours dans les gravats.

Selon le docteur Fakrul Islam, "elle va bien et son état s'améliore rapidement". "Je lui ai parlé il y a quelques minutes. Elle m'a dit qu'elle avait bien dormi et a pris son petit-déjeuner".

Une enquête préliminaire a conclu que des vibrations dues notamment à de gros générateurs mis en marche lors d'une coupure d'électricité, étaient à l'origine de l'effondrement de l'immeuble, déjà très fragilisé.

Le Bangladesh est le deuxième exportateur au monde de vêtements en raison de la modicité des salaires et d'une main-d'oeuvre abondante. Ce secteur-clé de l'économie, qui génère 29 milliards de dollars par an, représentait l'an dernier 80% des exportations du pays.

Mais les conditions de travail et les normes de sécurité dans cette industrie sont dénoncées depuis des années par les ONG.

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