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Ban Ki-moon appelle le monde à changer de cap, la France verse 1 milliard de dollars

Devant quelque 120 dirigeants dont la conseillère fédérale, Doris Leuthard, le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon a appelé le monde à "changer de cap" face à la menace du réchauffement climatique. La France verse 1 milliard de dollars au "Fonds vert".

23 sept. 2014, 16:23
Le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon a appelé mardi le monde à "changer de cap" devant la menace du réchauffement climatique, à l'ouverture d'un sommet sur le climat à l'ONU auquel participent plus de 120 dirigeants, dont la conseillère fédérale Doris Leuthard.

Le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon a appelé mardi le monde à "changer de cap" devant la menace du réchauffement climatique, à l'ouverture d'un sommet sur le climat à l'ONU auquel participent plus de 120 dirigeants, dont la conseillère fédérale Doris Leuthard.

"Le changement climatique menace la paix chèrement acquise, la prospérité et les chances de réussite de milliards de personnes", a-t-il lancé depuis la tribune de l'Assemblée générale de l'ONU à New York.

"Nous devons réduire les émissions de gaz à effet de serre responsables du réchauffement", a-t-il affirmé. A la fin du siècle, a-t-il ajouté, "nous ne devons pas émettre plus de carbone que notre planète ne peut en absorber". "Il faut fixer un prix pour le carbone", a encore indiqué le secrétaire général.

Accord universel

Soulignant que "personne n'échappe au changement climatique", il a également appelé les gouvernements à abonder de 100 milliards de dollars par an le Fonds vert pour le climat, décidé à Copenhague en 2009 mais qui manque cruellement de moyens.

"Je demande à tous les gouvernements de s'engager à conclure un accord universel et significatif sur le climat à Paris en 2015 et de faire tout ce qu'ils peuvent pour limiter la hausse de la température mondiale à moins de 2 degrés Celsius", l'objectif fixé à Copenhague.

Ce sommet vise à faciliter un accord contraignant à la Conférence de Paris en 2015, prochaine étape cruciale des négociations sur le climat. "Je vous demande de faire preuve de leadership", a lancé M. Ban aux dirigeants mondiaux réunis à New York. "Nous ne sommes pas là pour parler, nous sommes là pour écrire l'Histoire".

Une bataille contre le temps

La France versera un milliard de dollars, l'équivalent d'environ 930 millions de francs, au cours des prochaines années pour alimenter le "Fonds vert" des Nations Unies. Cette somme correspond exactement à la somme déjà promise par Berlin en vue de lutter contre le réchauffement climatique. François Hollande s'exprimait à l'ouverture du sommet sur le climat réunissant quelque 120 chefs d'Etat au siège de l'ONU à New York.

Cette réunion, au cours de laquelle la conseillère fédérale Doris Leuthard doit également s'exprimer mardi, est destinée à préparer la conférence sur le climat prévue fin 2015 à Paris.

"La France contribuera à hauteur d'un milliard de dollars sur les prochaines années", a déclaré le président français. Selon son entourage, le versement s'étalera sur quatre exercices, entre 2015 et 2018. "Je veux ici insister sur la responsabilité de la France. Non seulement elle va accueillir cette conférence (en 2015) mais elle doit être capable de prendre les gestes, de faire les signes qui sont attendus", a encore souligné François Hollande.

Il a émis le souhait que le sommet à Paris, au cours duquel la France espère la signature d'un accord global contraignant, "soit aussi le symbole du changement pour le climat". "C'est une bataille contre le temps", a souligné le président français.

Le "Fonds vert" des Nations Unies, actuellement en cours de création, a pour vocation d'aider les pays en développement à lutter contre le réchauffement climatique. La chancelière allemande Angela Merkel a annoncé en juillet dernier déjà que l'Allemagne souhaitait y contribuer à hauteur aussi d'un milliard de dollars sur quatre ans.

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