Depuis quatre ans et demi que dure la guerre, l’Iran, principal allié de Bachar el-Assad avec la Russie, n’avait jamais participé aux négociations diplomatiques visant à trouver une sortie à la crise. En 2012, Téhéran n’avait pas été invité à la conférence de Genève 1. En 2014, l’invitation à celle de Genève 2 avait été retirée par le secrétaire général de l’ONU.
La participation au rendez-vous de Vienne du ministre des Affaires étrangères Mohammad Javad Zarif, le même qui négocia avec les grandes puissances l’accord sur le nucléaire, constitue donc en soi un événement majeur. Pour la première fois, les deux grands parrains de Bachar al-Assad ainsi que toutes les puissances régionales impliquées dans la crise syrienne se retrouvent à la même table.
Pas de solution sans l’Iran
La Russie, qui depuis son intervention militaire mène la danse diplomatique au-dessus de la Syrie, est à l’origine de l’invitation. Mais Moscou...