Une attaque contre un hôtel de la station balnéaire de Sousse, en Tunisie, a fait vendredi 37 morts et 36 blessés, dont des touristes belges, allemands et britanniques, a annoncé le ministère tunisien de la Santé. En Suisse, le Département fédéral des affaires étrangères vérifie si des Suisses sont concernés. La police a abattu l'un des assaillants.
Gunmen shoot tourists on sunbeds along beach packed with holidaymakers http://t.co/P5eOo1LEAD #Sousse pic.twitter.com/w9tjpD4efP
— Daily Mail Online (@MailOnline) 26 Juin 2015
L'auteur est un étudiant tunisien
L'auteur présumé de l'attentat est un étudiant tunisien inconnu de la police, a indiqué vendredi le secrétaire d'Etat aux affaires sécuritaires, Rafik Chelly. L'homme avait caché son arme dans un parasol.
"Il est entré par la plage, habillé comme quelqu'un qui allait se baigner, et il avait un parasol avec dedans son arme. Puis arrivé à la plage, il a utilisé son arme", a ajouté le responsable à la radio Mosaïque FM.
Selon M. Chelly "a priori, un seul élément" a mené l'attaque de vendredi. "Il est Tunisien, originaire de la région de Kairouan" l'une des villes saintes de l'islam, située dans le centre de la Tunisie, a-t-il précisé. "C'est un étudiant. Cette personne n'était pas connue" de nos services, a-t-il ajouté.
L'hôtel visé est le Marhaba. Il se situe dans la zone touristique de Port el Kantaoui, aux abords de la ville de Sousse. Une responsable du ministère de la Santé, Henda Chebbi, a dit à la radio Mosaïque FM que douze personnes avaient également été hospitalisées "avec des blessures de gravité diverse".
Vingt ou trente coups de feu
Un touriste britannique a indiqué à la télévision SkyNews que l'attaque s'était produite vers midi (13 heures en Suisse). "Mon fils de 22 ans venait de retourner se baigner (...) quand on a vu à une centaine de mètres à notre gauche ce qu'on pensait être des feux d'artifice", a raconté Gary Pine, venu de Bristol, dans le sud-ouest de l'Angleterre.
"C'est seulement quand on a commencé à entendre des balles fuser qu'on a réalisé que c'était beaucoup plus grave que des feux d'artifice". "Il y a eu un exode massif de la plage (...) et il y a eu quelques blessés légers dans le choc ou la panique", a-t-il ajouté. "J'estime avoir entendu une vingtaine ou une trentaine de coups de feu, il y en avait pas mal".
Le témoignage d'une réceptionniste d'un hôtel voisin
La Tunisie est en état d'alerte maximale depuis l'attentat contre le musée du Bardo, à Tunis, qui a fait 22 tués, dont 21 touristes étrangers, en mars.