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Ankara met la pression sur Bruxelles

La chancelière allemande, Angela Merkel, est, aujourd’hui, dans un camp de réfugiés en Turquie, alors que le nombre de Syriens arrivant sur les plages grecques, qui avait chuté, repart à la hausse.

23 avr. 2016, 01:33
FILE - In this Wednesday, March 16, 2016 file photo a Turkish flag flies at the refugee camp for Syrian refugees in Islahiye, Gaziantep province, southeastern Turkey.  German Chancellor Angela Merkel and top European Union officials plan to travel close to Turkeyís border with Syria in hopes of promoting a troubled month-old agreement to manage a refugee crisis that has left hundreds of thousands stranded on the migrant trail to Europe. (AP Photo/Lefteris Pitarakis, File) Europe Migrants Turkey

Istanbul

DELPHINE MINOUI

La gestion de la crise des migrants se heurte, une fois de plus, à un mur. Un mois après l’accord controversé scellé entre Bruxelles et Ankara, visant à réduire les traversées clandestines vers la Grèce, l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) signale une nouvelle vague de départs via la mer, à raison de 150 personnes par jour. «Ces arrivées en Grèce, qui avaient presque atteint ce mois-ci le niveau zéro, commencent à grimper de nouveau. Ces trois derniers jours, nous avons vu arriver 150 personnes par jour... C’est un signe que cette route reprend», a déclaré, hier, Joel Millman, le porte-parole de l’OIM, depuis Genève.

Souvent accusées de laxisme par les Européens, les autorités turques avaient pourtant mis les bouchées doubles pour dissuader les candidats au départ vers les îles grecques: démultiplication des postes de contrôle sur les routes de la ville portuaire d’Izmir menant aux criques,...

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