Un nouveau coup de boutoir est venu ébranler, hier, les bases toujours plus fragiles de la coalition de partis qui gouverne à Berlin. Dans une lettre adressée aux militants de son parti, la présidente du SPD, Andrea Nahles, a en effet fait savoir qu’elle allait démissionner, aujourd’hui, de la présidence du parti et, demain, de la présidence du groupe parlementaire: «Les débats à l’intérieur du groupe et de nombreux retours venus de l’intérieur du parti m’ont convaincue que je ne dispose plus du soutien nécessaire à l’exercice de mes fonctions», a-t-elle affirmé. Selon un porte-parole du SPD, elle devrait renoncer ultérieurement à son mandat de députée fédérale et se retirer de la vie politique.
La raison première de cette démission est la double claque électorale encaissée, la semaine dernière, par les sociaux-démocrates. Aux élections européennes, le SPD a recueilli 15,85% des suffrages, soit un effondrement de 11,44 points par...