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Accord entre le Congrès et l'administration Bush

14 oct. 2008, 17:55

Les chefs de file du Congrès américain et l'administration Bush sont tombés d'accord hier sur un plan de sauvetage bancaire. Cet accord intervient au terme d'une semaine d'âpres négociations. «Je pense que c'est un bon résultat», a déclaré le principal négociateur républicain, Judd Gregg, à propos du plan de 700 milliards de dollars destiné à renflouer les banques américaines.

Le projet de loi «donne au secrétaire au Trésor Henry Paulson l'autorité et la latitude pour agir et stabiliser le marché du crédit», a-t-il expliqué. «J'espère que la Chambre des représentants pourra voter demain (réd: aujourd'hui), tout comme le Sénat», a déclaré le sénateur.

«Ç'a été une journée très longue. Très franchement, une longue semaine», avait déclaré plus tôt le leader de la majorité démocrate au Sénat, Harry Reid, évoquant les discussions difficiles entre les chefs de file parlementaires et l'administration Bush.

L'administration Bush prévoit un plan de renflouement des banques de 700 milliards de dollars. Elle s'est cependant heurtée à des réticences, émanant de son propre parti républicain, qui voit d'un mauvais œil cette intervention, unique dans l'histoire américaine, de l'Etat dans le secteur privé.

Le texte propose un déploiement des fonds en plusieurs étapes. Les premiers 250 milliards seraient délivrés dès l'adoption du plan et l'injection de 100 milliards supplémentaires laissée à la discrétion du président. Le projet impose également une suppression des «parachutes dorés» pour les dirigeants de compagnies qui bénéficient du plan et mettrait en place un comité de supervision. Enfin, le gouvernement aura la possibilité d'user de son statut de propriétaire sur les crédits pour aider des personnes en difficulté à modifier les modalités de leur prêt immobilier. Les autorités craignent une récession majeure si les banques, mises à mal par leurs mauvais paris sur les subprimes, ne peuvent plus alimenter l'économie en crédits.

Par ailleurs, des réunions de crise ont eu lieu dans la nuit de samedi à hier en Belgique et aux Pays-Bas pour trouver une solution aux problèmes du bancassureur Fortis. L'action a perdu plus du tiers de sa valeur, les marchés doutant de sa solvabilité. Enfin, Londres s'est résolu à nationaliser les prêts de la banque en difficulté Bradford & Bingley et cherche à vendre ses succursales, avec les dépôts de la clientèle, à un autre établissement. /ats-afp

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