Les dirigeants palestiniens, qui ont d’abord hésité à prendre au sérieux la promesse faite par Donald Trump de transférer l’ambassade américaine de Tel-Aviv à Jérusalem, haussent le ton à l’approche de son investiture.
Mohammed Shtayyeh, haut responsable de l’OLP (Organisation de libération de la Palestine), a appelé les mosquées de la région à consacrer leur sermon d’aujourd’hui à cette menace.
Un casse-tête
«Non seulement, ce geste priverait les États-Unis de toute légitimité à jouer un rôle dans la résolution du conflit, mais il réduirait à néant la solution des deux États», a prévenu le président Mahmoud Abbas. Il a ajouté: «Revenir sur notre reconnaissance de l’État d’Israël est l’une des options qui s’offriraient alors à nous.»
L’inertie des grands pays arabes, dont les dirigeants hésitent à croiser le fer avec Donald Trump, inquiète l’Autorité palestinienne. La Jordanie, pourtant gardienne des Lieux saints islamiques de Jérusalem, s’est contentée de protester...