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Moutier: Marcel Winistoerfer et le syndrome du «babouin»

Dimanche 25 novembre, face au pro-bernois Patrick Tobler, le maire sortant de Moutier, Marcel Winistoerfer, part favori. Par sa propension à user du qualificatif «babouin», l’autonomiste détonne… Est-ce grave docteur? Réponse du politologue Marc Bühlmann.

22 nov. 2018, 19:33
Sous le feu des projecteurs depuis l'annulation du vote du 18 juin 2017, Marcel Winistoerfer a été au centre de séquences télévisuelles où son langage a parfois frappé les esprits.

Moutier sera de nouveau en ébullition ce dimanche 25 novembre. À l’issue des élections municipales, on saura qui de l’autonomiste Marcel Winistoerfer (PDC) ou de l’antiséparatiste Patrick Tobler (UDC) siégera à la mairie dès 2019.

«Clairement, après le vote invalidé du 18 juin 2017, il s’agira aussi d’un second plébiscite pour ou contre l’appartenance de la ville au canton du Jura», relève le politologue Marc Bühlmann, directeur d’Année politique suisse à l’université de Berne.

«Selon le résultat, Marcel Winistoerfer sera soit sanctionné, soit porté par un nouvel élan pro-jurassien.»

A lire aussi : Moutier: autonomistes et antiséparatistes se disputent la mairie ce dimanche

Un lexique animalier très naturel

Petit, cheveux blancs, physique et visage poupon, Marcel Winistoerfer inspire chez beaucoup de ses concitoyens «le surnom affectueux de Winnie l’ourson». Si ses aficionados affectionnent le lexique animalier, leur «cher Marcel» n’est pas en reste.

Un petit exemple? «Ils nous ont joué...

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