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La nouvelle usine Bien-Air pas enterrée

23 mars 2011, 11:25

La construction d'une nouvelle usine Bien-Air Dental, spécialisée dans la production d'instruments dentaires, est toujours d'actualité à Saignelégier. Mais le processus a pris du retard suite à des changements à la direction de l'entreprise, qui souffre également de la cherté du franc suisse. La réalisation du projet, estimé à 15 millions de francs, devrait démarrer cette année encore. La commune a pour sa part repris les travaux de viabilisation de la nouvelle zone industrielle et compte être prête cet été.

En juin dernier, Bien-Air Dental recevait le permis de construire d'un nouvel espace de production destiné à héberger tous les employés de la société, actuellement répartis entre un bâtiment de la route de France à Saignelégier et des locaux au Noirmont. Depuis, la parcelle de 11 000 mètres carrés est toujours vierge. Deux facteurs ont pesé dans ce retard, explique l'administrateur Jean-Claude Meier. D'une part, Bien-Air Dental est fortement exportatrice, avec 98% de sa production vendue à l'étranger. Elle est donc directement touchée par le cours élevé du franc suisse. Par ailleurs, la direction de l'entreprise a été restructurée l'année passée. Un nouveau directeur général, Edgar Schönbächler, est entré en fonction au début de cette année. «Les nouveaux dirigeants ont repris l'étude et sont en train d'analyser tout le dossier», note Jean-Claude Meier. «Mais les travaux devraient bientôt démarrer, car le projet n'est pas remis en question.»

Devisée à 15 millions de francs, la nouvelle usine devrait abriter une centaine d'employés dans un premier temps et pourrait en compter jusqu'à 150 par la suite, selon la marche des affaires. Actuellement, Bien-Air Dental emploie une septantaine de personnes.

Les travaux devraient durer deux ans, à la suite de quoi le site de la route de France sera libéré. Bâti dans les années 1930, il est d'ailleurs en vente sur le site internet de la promotion économique du canton du Jura. «Des gens de la région ont manifesté leur intérêt, mais ils aimeraient en disposer tout de suite, ce qui n'est pas possible», précise l'administrateur. «Si vraiment on ne trouvait personne, on pourrait aussi le mettre en location.» /dwi

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