Votre publicité ici avec IMPACT_medias

L'élevage allemand s'accorde à la Suisse

15 janv. 2010, 11:44

Une rencontre cruciale pour l'avenir de la race chevaline des Franches-Montagnes a eu lieu mercredi à Kassel, au centre de l'Allemagne. Pour éviter de voir la race se disperser en des chevaux ne partageant plus les mêmes caractéristiques, les responsables suisses ont pris leur bâton de pèlerins pour faire accepter les critères officiels aux éleveurs allemands. Et ils ont déjà obtenu des garanties de bon augure.

«Des chevaux non reconnus dans les sélections suisses ne devraient plus pouvoir faire carrière en Allemagne», nous annonçait hier soir Bernard Beuret, le président de la Fédération suisse d'élevage du cheval de la race des Franches-Montagnes (FSFM), soulagé. Pour cette rencontre avec la Fédération équestre nationale (FN) allemande, il était accompagné d'Eddy von Allmen, vice-président de la fédération, de son gérant Stéphane Klopfenstein et de Stefan Kuenzli, le spécialiste des rapports avec l'Allemagne.

Leur objectif était de trouver une solution pour coordonner l'élevage de chevaux franches-montagnes qui se développe en Allemagne avec la Suisse. Car contrairement à ce qui existe déjà avec la Belgique et la France, aucune relation formelle n'existe avec ce pays, où l'élevage est décentralisé. «Le pouvoir décisionnel appartient aux Länders», note Bernard Beuret, il en résulte un risque accru d'éclatement de la race.

Des acquis «majeurs» sont ressortis des quatre heures de discussion. Les pontes de l'élevage allemand ont reconnu les règles suisses d'élevage. Ils se sont dits prêts à adapter leurs bases légales et leurs programmes d'élevage aux références helvétiques. Les responsables allemands vont entreprendre les démarches pour modifier l'ordonnance fédérale concernant les fédérations d'élevage, en y introduisant un chapitre sur les principes fondamentaux qui régissent l'élevage du Franches-Montagnes.

«Nous ne pouvions pas obtenir plus pour une première rencontre!», s'enthousiasme Bernard Beuret, qui précise toutefois qu'une dernière requête reste à étudier: la mise en place d'un partenariat, pour avoir un répondant en Allemagne et pouvoir vérifier que les principes soient respectés. Du chemin reste à parcourir, car la réticence est perceptible sur ce point. /dwi

Votre publicité ici avec IMPACT_medias