La cible est en approche. Les chevaux piaffent. L’attaque est imminente. "Au galop!" Avec mes deux compagnons bandits, nous bondissons des bois et prenons en chasse le train à vapeur. Des coups de feu résonnent au milieu de cris. Les sabots martèlent le sol et leur grondement se mêle à celui de la locomotive. Les passagers du vapeur se pressent aux fenêtres appareils photos en main.
Habituée à mettre régulièrement le pied à l’étrier, je ne souvenais plus de l’effort requis pour un tel galop. J’arrive aussi essoufflée que ma monture, Oasis, au bout de cette course folle d’un kilomètre, quand une quatrième complice, revolver à la main, stoppe le vapeur.
Notre quatrième complice arrête le train à vapeur alors que nous arrivons au grand galop. Crédit: Leo Duperrex
Où suis-je?
Notre chef de bande, Gaby Rais, met immédiatement pied à terre. Je suis son exemple. Le valeureux cow-boy monte...