Localisé à l'aplomb des actuels et imposants viaducs du Creugenat, le site archéologique du même nom ne saurait être présenté sans évoquer le trou du Creugenat, cette particularité géologique que la tradition populaire a retenue comme le creux des sorcières, les djenâtches en patois jurassien. Ce goulet étroit, peu ensoleillé et donc froid, ne semble a priori guère favorable pour une installation humaine. Des traces sporadiques remontant à la Protohistoire y ont pourtant été décelées, de même qu'une petite occupation de l'époque romaine.
Mais la découverte essentielle est celle d'un habitat - constitué de deux fermes - occupé entre la seconde moitié du 6e siècle et la première moitié du 7e siècle de notre ère.
Les recherches ont mis en avant l'image d'une population de cultivateurs-éleveurs dont le niveau de vie est confortable: l'alimentation autant végétale que carnée est diversifiée et de qualité. Mais la production artisanale demeure mal connue,...