La cession de la banque tessinoise à son concurrent BSI, contrôlé par le géant italien Generali contribuera aussi cette année au bénéfice net de Swiss Life à hauteur de 1,5 milliard de francs. Du côté des activités poursuivies, cette valeur s'est portée à 726 millions de francs, en hausse de 26%. Le résultat opérationnel total s'est de son côté monté à 1,706 milliard de francs, dont 650 millions issus des affaires helvétiques.
En ne tenant compte que des affaires conservées, il s'est amélioré de 11% à 1,013 milliard. Côté primes, Swiss Life a enregistré une «excellente croissance», a poursuivi Rolf Dörig qui rejoindra dès la prochaine assemblée générale le conseil d'administration du groupe pour en devenir l'administrateur délégué et laissera son poste à Bruno Pfister, le responsable des affaires internationales.
Pour l'ensemble du groupe, le volume des primes brutes a présenté une expansion de 9,5% à 24,2 milliards de francs. En Suisse, Swiss Life a accru sa part sur ce marché saturé à 29%. Les primes se sont étoffées de 11% à 8,413 milliards, alors que le secteur a affiché une hausse de 3%, a noté Rolf Dörig.
Le résultat financier a en revanche reculé de 8% à 4,9 milliards de francs. Swiss Life estime néanmoins ne pas être directement touché par la crise du marché du crédit hypothécaire à risque aux Etats-Unis. Fin 2007, les engagements dans des instruments adossés à des hypothèques à risque se montaient à 83 millions, «nettement moins» que 0,1% de l'ensemble des placements.
Redoutant un nouveau durcissement de la crise des liquidités consécutif à l'instabilité des marchés financiers, l'assureur a toutefois décidé d'amortir entièrement sur l'exercice 2007 les positions qui pourraient être affectées par ce phénomène. Le bénéfice net s'en est ainsi trouvé réduit de 72 millions de francs. /ats