Le Grand Conseil fribourgeois voit d'un bon ?il l'engagement d'assistants sociaux à l'école obligatoire. Les députés ont largement adopté hier un postulat demandant l'examen d'une telle possibilité. Le gouvernement a un an pour rédiger un rapport sur la question.
L'environnement social des jeunes a beaucoup évolué au cours des dernières années. Il est devenu plus lourd en exigences et en conflits potentiels.
Ces conditions de vie ont eu pour conséquence que certains jeunes ont réagi par des symptômes de stress, des transgressions des règles, des difficultés scolaires ou encore par une consommation de drogues, ont argumenté les deux motionnaires socialistes. Par 62 voix contre 28 et une abstention, les députés les ont suivis. A droite, certains n'ont pas apprécié le projet. «Plus il y a d'assistants, plus il y a d'assistés», a critiqué un représentant de l'UDC.
Mais même son groupe n'a pas voté unanimement contre. Katharina Thalmann-Bolz a par exemple défendu l'intervention de travailleurs sociaux à l'école. La Moratoise parle en connaissance de cause; sa commune, comme d'autres communes alémaniques fribourgeoises, applique déjà le système de travail social à l'école obligatoire. /ats