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Unia veut renégocier les salaires horlogers

Le syndicat, dont les délégués pour l'horlogerie et les microtechniques se sont réunis vendredi, demande que les salariés bénéficient de la reprise de la branche alors que la stagnation des salaires et le recours au travail temporaire perdurent.

27 avr. 2018, 12:44
Le Salon international de la Haute horlogerie s'était tenu en début d'année dans une ambiance opitimiste. Alors que la reprise se confirme, les représentants des salariés demandent de négocier les salaires.

L'augmentation des exportations horlogères démontre que la reprise s'installe dans l'horlogerie. Fort de ce constat, les délégués du syndicat Unia, réunis à Berne vendredi, attendent des milieux patronaux "qu’ils jouent à leur tour leur rôle de partenaire social constructif et respectueux", indique l'organisation dans un communiqué.

"Cette année encore, les associations patronales horlogères ont refusé de négocier une augmentation substantielle des salaires minimums. Cela témoigne d’un manque total de reconnaissance des efforts concédés par les salariés", (augmentation du temps de travail, chômage partiel, gel des salaires) selon Rolando Lepori, le responsable d’Unia de la branche horlogère cité dans le communiqué. Le syndicat dénonce aussi un fort recours au travail temporaire pour faire face à la reprise. Unia demande, entre autres, "que les nouveaux engagements se fassent à durée indéterminée et que l’intérim soit strictement limité aux besoins exceptionnels des entreprises".

L'industrie horlogère occupe environ 56 000 personnes selon le dernier recensement fourni par la Convention patronale (septembre 2016). Le salaire médian de la branche se situe autour de 5200 francs. 

 

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