C'est à ce titre que Posic figure dans le «Swiss Innovators Yearbook». La troisième édition de l'ouvrage, préfacée par la conseillère fédérale Doris Leuthard, est officiellement lancée aujourd'hui à Berne. On doit cette initiative à Rezonance, le plus grand réseau professionnel de Suisse romande. L'annuaire est distribué dans toutes les ambassades et consulats technologiques suisses.
Y figurer apporte-t-il davantage que l'obtention du label CTI? «Ce n'est pas la même chose, la certification est un outil vis-à-vis des investisseurs, la publication dans l'annuaire un outil de marketing pour intéresser des clients potentiels», convient Johan Bergqvist, cofondateur de Posic avec Sietse Wouters et Pierre Minguely. Une société qu'a rejoint Philippe Debenest en 2003.
La société, qui n'occupe pour l'heure que les quatre susnommés, jongle entre recherche scientifique et recherche de débouchés commerciaux. «Cela fonctionne par vague. Lorsque nous travaillons sur le développement d'un projet avec un partenaire, nous ne mobilisons pas nos forces pour le marketing. Quand nous sortons un produit, nous cherchons naturellement à le vendre. Actuellement, nous sommes plutôt dans une phase de développement.»
Posic compte parmi ses clients l'équipementier automobile américain Delphi et le groupe Sorin, le plus grand fabricant européen de dispositifs cardio-vasculaires. Il lui fournit des capteurs pour les machines c?ur-poumons, «qui pompent le sang pendant les opérations du c?ur». Johan Bergqvist juge gratifiant l'application médicale des innovations de Posic. «Nous évitons le militaire, on a envie de pouvoir bien dormir», relève-t-il, amusé. «Tout ce qui touche les voitures électriques concerne l'avenir, là aussi, c'est gratifiant.» Posic a doublé son chiffre d'affaires l'an dernier avec 1,3 million de francs. Un résultat que la jeune société compte réaliser à nouveau cette année. «Nous sommes actuellement en phase de consolidation, mais bien sûr, nous désirons croître.» /DJY