Plombé par d'énormes provisions destinées à régler le litige concernant des pratiques illégales de promotion de son médicament Serostim (traitement du sida) aux Etats-Unis, le groupe biotechnologique genevois avait essuyé une perte nette de 391,9 millions de dollars entre janvier et juin 2005.
Le chiffre d'affaires semestriel, royalties comprises, est ressorti à 1,37 milliard de dollars, soit en hausse de 6,9%. Reste que le groupe manque toujours de médicaments en phase de développement capables de prendre la relève, du moins à moyenne échéance. Partant de ce constat, le propriétaire et patron de Serono, Ernesto Bertarelli, a cherché à vendre sa firme l'hiver dernier. Faute d'acheteur au prix voulu, il a décidé de mener une stratégie de croissance externe, cherchant des opportunités d'achats. / ats