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L’industrie allemande se prépare à un Brexit dur

Ports engorgés, prix en hausse et emplois menacés: les entreprises se préparent au pire. En revanche, le secteur bancaire pourrait trouver un avantage à cette situation.

11 mars 2019, 00:01
ARCHIV - 12.06.2017, Bremen, Bremerhaven: Neuwagen von Mercedes-Benz stehen am auf einem Autoterminal zur Verschiffung bereit. Der weltweite Handelsstreit um die Sonderzölle von Präsident Trump auf Importe in die USA eskaliert weiter. (zu dpa «Trump schlägt im Handelsstreit auf EU ein: So schlimm wie China» vom 01.07.2018) Foto: Ingo Wagner/dpa +++ dpa-Bildfunk +++ (KEYSTONE/DPA/Ingo Wagner) DEUTSCHLAND MERCEDES-BENZ - EXPORT

Le Brexit n’a pas encore eu lieu que déjà, des files inhabituellement longues de camions porte-voitures engorgent les routes d’accès des terminaux portuaires de Bremerhaven ou de Cuxhaven. C’est, en effet, par ces grands ports du nord de l’Allemagne qu’une bonne partie de la production automobile de ce pays et continentale est exportée dans le monde entier. Egalement vers le Royaume-Uni.

«Les constructeurs allemands et leurs concurrents étrangers qui produisent en Europe envoient, à tout hasard, le plus de véhicules et de pièces détachées possibles à leurs filiales anglaises. Car si le Brexit est déclenché le 29 mars et si les taxes douanières et les contrôles aux frontières réapparaissent, tout sera plus cher et plus long», confirme Michael Bünning, directeur général de BLG Automobillogistik, l’un des plus gros expéditeurs d’automobiles d’Allemagne.

Gros partenaire commercial

Dans l’affaire, l’économie allemande joue gros. Avec un volume d’échanges de 120 milliards d’euros en...

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