trois ans et demi de conflit entre Saint-Gobain, multinationale française, dans le rôle du prédateur, et Sika, gros spécialiste suisse de la chimie du bâtiment, dans celui de la proie, se concluent en plein pont de l’Ascension par un accord sous forme de compromis. Sika sauvegarde son indépendance; Saint-Gobain s’installe comme actionnaire de référence; la famille Burkard, qui occupait ce rôle au travers de sa holding familiale Schenker-Winkler (SWH), peut vendre à un prix encore plus élevé que celui prévu initialement; et les actionnaires minoritaires se disent contents de la situation. Mais ...
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Les vainqueurs de l’affaire Sika
Sika, Saint-Gobain et la famille héritière Burkard ont résolu, hier, le bras de fer qui les opposait depuis près de trois ans et demi.
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