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Le Kenya a fait du thé un secteur clé de son économie

L’Etat africain est devenu le premier exportateur mondial d’«or vert», et le troisième producteur derrière la Chine et l’Inde. La précieuse plante fait vivre plus de quatre millions de Kényans.

25 avr. 2018, 00:01
epa03918539 Tear pluckers work in the tea farm near Kerugoya, on the foot of Mount Kenya in central Kenya, 21 October 2013. According to figures released in September 2013 by Kenya Tea Development Agency ( KTDA), the tea prices at the Mombasa auction saw a significant decrease during the months of July, August and September 2013 due to have dropped significantly during the months of July, August and September 2013, 'due to over supply of tea in the market, a volatile political environment in some of the key export markets like Egypt and Syria and a depreciating currency in Pakistan'. Tea is one of the top foreign currency earners in Kenya.  EPA/DAI KUROKAWA KENYA TEA AGRICULTURE

A deux heures de Nairobi, un paysage de carte postale se dessine sur les hauts plateaux. A perte de vue, des collines escarpées, recouvertes de plantations verdoyantes de thé, éclairées en ce début de saison des pluies de timides rayons de soleil. Bienvenue au Kenya, pays de «l’or vert»: la filière thé représente un secteur clé pour l’économie du pays, devenu premier exportateur mondial et troisième producteur derrière la Chine et l’Inde. Le thé fait vivre plus de quatrw millions de Kényans.

D’un œil expert, Jared Ondiek coupe le précieux bourgeon entouré de ses deux feuilles. La cueillette manuelle requiert un réel savoir-faire qui conditionne la qualité et la productivité du thé. «Il faut bien sélectionner les feuilles, couper au bon moment, entre sept et dix jours après la pousse», explique le trentenaire. Ex-employé, il a pu acheter sa terre en réunissant des fonds auprès de la famille et d’amis....

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